Bête féroce

Bête féroce

vendredi 26 juillet 2013

Voie maritime... Vois comme c'est beau... Sans voix...

Dans ce voyage, tout fut marqué par : « c’est la première fois! ». Faire la voie maritime du St-Laurent ne fait pas exception. Terminée l’eau claire du lac Ontario, nous naviguons pour un certain temps dans les eaux brunes moins idylliques et surtout à moteur. Bienvenue dans le monde des cruisers qui tournoient autour de nous en faisant des vagues qui nous déstabilisent sans aucun scrupule pour ensuite nous envoyer la main…Bien oui!!! Les quelques gros cargos que nous croisons sont impressionnants ainsi que leurs vagues. Mon capitaine  s’amuse dessus comme un petit fou sans penser que le hublot de la salle de bain est resté ouvert… Bon! Autant en profiter pour faire un petit ménage.
C’est à Valleyfield que nous commençons à revoir des amis. La chaleur est omniprésente ainsi que l’humidité ce qui rend le ravitaillement à pieds digne d’un défi d’endurance que nous relevons grâce à notre entraînement dans le Sud. Des ponts à faire ouvrir, celui de Valleyfield et de St-Louis, sont sur notre itinéraire. Lorsque deux nœuds de courant nous poussent vers le pont, l’efficacité et le service se doivent d’être là. Malheureusement, c’est seulement sur la voie 16, que le capitaine, après un échange musclé avec un agent de la Garde côtière réussit à faire lever le pont nous donnant ainsi notre droit de passage. Nous avons appris que les manœuvres d’ouverture de ces ponts se font à partir de St-Lambert… Ah! Les coupures… Notre arrivée au plus vieux Yacht Club du Québec, le  Royal St-Lawrence met un baume. Il resplendit par sa beauté classique et attire nos papilles pour un souper de homard sur la terrasse. Plaisir!  En direction de Longueuil, le temps d’attente au gros soleil pour nos dernières écluses est pénible,  plus de deux heures. Par contre, nous savons que les prochains miles nautiques se feront sans écluses et ponts à faire ouvrir, ce sera enfin la liberté! À Montréal, ville de mes racines, les rencontres se planifient à notre grand plaisir. C’est dans la maison familiale à Laval que nous passons une journée à se raconter, à échanger et encore à rêver. Vous prendre dans nos bras nous a fait tellement de bien. Merci de votre accueil! Dans un moment de prise de conscience, Martin s'exprime ainsi : « C’est fou tout le chemin que nous avons parcouru depuis janvier mais je n’ai pas du tout le sentiment ou la fatigue d’avoir vécu ces 7 mois à bord. » Heureux constat que chacun partage! À moteur, nous descendons vers Sorel. Nous manquons de quelques dodos le voilier Léane 1. Ma cousine et son amoureux  débutent un périple de 1 an vers le sud en partance de Repentigny. Tout de même une drôle de coïncidence, les deux cousines dans la même année réalisent leur rêve! Nous vous suivrons sur votre blog, bon vent!. 
Sur le lac St-Pierre, avec une vigie, nous naviguons entre les algues et les bouées. Prochaine escale Neuville, marina où Martin a frotté ses semelles de jeune adulte sur tous les pontons. Que de souvenirs!!!  Après quelques échanges avec le commodore de la marina de Neuville, ancienne connaissance de Martin, l’opportunité d’acheter son voilier téléguidé, le rêve de notre gars bien avant notre départ, s’avère possible. Le chèque signé, Laurent transporte fièrement « Serenity » sur les pontons. Surprise inattendue qui rend Laurent aux anges. Les yeux brillent à bord même si les interrogations sont là. Où est-ce qu’on va bien le mettre????? C’est drôle comme dans ces moments les solutions abondent… C’est à  voiles que nous naviguons jusqu’au Vieux-Port. Pour nous, une partie de la boucle est bouclée, un sentiment fort de fierté est imprégné au passage de l’écluse. Profiter des installations est un petit plaisir surtout que la canicule et les orages font rage. Des concours de découvertes de saveurs de jelly bean entre les gars animent les soirées. Mais en plus pour Laurent, c’est l’écoute du Moulin à images bien installé dans son harnais en haut du mât, qui lui fait vivre une autre expérience haute en couleur. En manque d’eau salée et d’espace pour naviguer, le désir de partir vers le vrai large se fait sentir aussitôt le ciel dégagé. Le capitaine fait le plan de route en espérant les vents favorables et en négociant les courants. L’Île d’Orléans, St-Jean-Port-Joli, Cap-à-l’aigle et Tadoussac sont prévus, lieux  où Bête Féroce sillonne pour la première fois. Ces endroits sont magnifiques, dès Cap-à-L’Aigle, l’eau frétille et une paix s’installe en nous. C’est tellement beau! C’est chez nous… l’eau salée, le varech, les sillons blancs derrière nous, les bélugas, les baleines, les phoques, le Fjord et bien sûr les vents de nord avec ses bourrasques et sa froideur, mais… c’est comme ça chez nous!
24 juillet, l’arrivée à Rimouski est imminente. Les mots me manquent, mes yeux se noient; craintes, fierté et joie se mélangent… Une chose est certaine, nous sommes en paix. Ce voyage humain est gravé de façon indélébile en chacun de nous trois.
25 juillet, 8h00 du matin, 53 miles nautiques nous relient à notre port d’attache. C’est sous le soleil avec le bout du nez froid que nous regardons au loin les îles du Bic, que nous respirons l’air du large, que nous laissons monter l’intensité de nos émotions et que la joie de revenir à la maison prend peu à peu le dessus.

Merci la vie!






Parfois, c'est long...


Ma famille!




Création unique!



La récompense!









Serenity











Courant du Saguenay




Arrivée à Rimouski

lundi 8 juillet 2013

Milles-îles et miles nautiques en mille mots...

Le début de notre 6e mois à bord, nous permet de constater combien nous sommes tricotés serrés et que nos objectifs communs nous guident. Le bateau n’a pas grandi de quelques pieds malgré le temps passé, ce n’est pas proportionnel… Il semble même parfois plus petit surtout lorsque Dame Nature nous offre des journées tests avec de la pluie mur à mur.  Le mérite revient au capitaine qui se soucie de planifier nos destinations en considérant la météo, les ancrages, les ravitaillements en eau, nourriture et vin. Alors, l’équipage se porte à merveille. C’est également le début des vraies vacances. Laurent qui a terminé son primaire avec brio vaque à ses loisirs sans horaire. Ses efforts, sa rigueur et sa motivation ont été valorisés tout au long du voyage. Je suis également en vacances. Enseigner à son fils est exigeant car la frontière entre la mère et l’enseignante est facilement transgressée. Malgré ces défis, voir Laurent réussir avec fierté me comble et me réconforte dans mes exigences, mes bons coups et les moins bons. C’est encore tout un apprentissage humain vécu pendant ce voyage.
Le cœur léger, l’équipage navigue avec le vent vers de beaux ancrages. Sand Bay est peu profonde et les algues sont présentes. Les gars en profitent pour sauter à l’eau pour nettoyer mais secrètement, je crois qu’ils s’amusent aussi surtout le plus jeune… Plein soleil, la remontée du vent à voiles jusqu’à Ram Isle nous comble. On s’amuse à faire des tacs souvent car ce n’est pas très large. Le lac est toutefois profond et nous pousse tout près du rivage à chaque virage, c’est magnifique. "Quand ça avance, ça avance!" Parole de Martine qui prend tout son sens quand on est habitués à naviguer contre courants et marées. Ce mouillage permet la baignade et offre la chaleur nécessaire afin de suspendre les manteaux chargés d’humidité. Soirée sur le pont à écouter les boucs sur l’île et les vaches sur les fermes. Laurent tente de pêcher… le poisson frais sera pour une autre fois! De la pluie est annoncée pour quelques jours, c’est donc à moteur que nous faisons la courte distance pour rejoindre Picton, ville que nous apprécions. Profitant du soleil levant,  je pars en ville à la recherche d’un petit café et délices pour les gars qui dorment encore. Incroyable comme des petites choses deviennent rapidement une fête, un privilège. La pluie incessante nous oblige à prendre un quai pour recharger les batteries, ce qui facilite également le ravitaillement. L’achat d’un parapluie rose sur lequel est inscrit « Paint your life » conjure le sort et fait sortir le soleil. C’est en chantant et dansant au grand dam de Laurent que nous naviguons sous le soleil et le vent chaud vers Waupoos où la Nef et Raftan nous rejoindront pour faire LA fête comme y’a longtemps… Quel beau moment pour les adultes mais également pour les cinq jeunes. Voir Raphaël qui partage son mini-voilier avec Laurent fait briller les yeux. Des enfants choyés nous virevoltent autour toute la journée. Voyager avec Laurent lui permet de comprendre et vivre les exigences qui incombent à la vie sur un voilier mais également apprécier les rencontres, profiter de l’instant, s’adapter, se connaître et se définir. C'est le temps des choses sérieuses; le lavage… Avant de poursuivre, nous entrons, entre deux orages, à la marina de Waupoos. Ici, c’est complètement hétéroclite, des bâtiments qui ont survécu à un feu tiennent de marina et de services. Ça ressemble à une commune, pas de stress tout est cool. La visite d’un vignoble nous tente. À pied sur la route principale, nous nous faisons aborder par un homme d’un certain âge sur son balcon qui nous offre des tartes à la rhubarbe… Oui!!!! Mais à notre retour. L’histoire d’un petit vignoble sympathique et récent nous est racontée par notre guide et l’achat d’un Pinot Grigio est fait pour la forme. Nous rejoignons comme convenu notre monsieur à sa demeure qui nous invite à entrer. Nous découvrons tout un personnage en sirotant un verre de vin rouge et ses tartelettes maison. Cet homme fut opéra ténor dans sa vie active entre New york et Toronto. C’est deux heures plus tard, que nous retournons à notre voilier en nous demandant sans cesse le pourquoi de cette rencontre… N’est-ce pas pas tout simplement ça la beauté des voyages!  Le spi est monté au grand plaisir de Laurent jusqu’à Prinyer cove. Cet ancrage calme permet la lecture dans le hamac pour le jeune matelot. Aussitôt que c’est possible, on s’amuse à jeter et lever l’ancre sans moteur, c’est notre plaisir, les manœuvres sont planifiées et l’équipage est à l’œuvre. Kerr Bay nous accueille après avoir encore une fois profité d’une allure de croisière ¾ arrière. Barrer devient un réel plaisir pour moi depuis que nous sommes sur le lac. « Tiens la barre ma bonde », capitaine said smiling…  Un petit et dernier arrêt à Collins Bay est nécessaire pour le propane, la nourriture et la vérification du camion et remorque que Louis, de  La Nef descendra jusqu’à Riki. Merci cher ami! Quoi de mieux que de fêter la St-Jean à Kerr bay… Québec-Kerr Bay, je la surnomme. Drapeau hissé, on revoit nos amis, les enfants et adultes renouent avec tous les loisirs à leur disposition. (mini-voilier, baignade, mini-surf  tiré pas le zodiac…) Journée de vacances d’été bien amusante! Le début de notre descente débute par un arrêt au quai de Cedar Isle, où encore une fois une rencontre inopinée fait notre bonheur. Nous profitons d’une autre journée de pluie pour fêter et souligner officiellement la fin d’année scolaire de Laurent avec la remise d’un diplôme concocté par mamie Loulou et papi Pierre. Les milles- Iles sont découvertes sous voile, la beauté du paysage est omniprésente. Arrêt à Moon Bay le temps d’une plongée et d’un cidre confirme le plaisir d’être dans l’eau claire. Toujours entrecoupés de jours de pluie ou de vent N-E, nous progressons et passons l’écluse Iroquois fièrement. Bientôt, c’est l’anniversaire de Martin. Fabrication de papier d’emballage sur le pont et carte de souhait à l’acrylique se créent afin de fêter à Crysler  Park Marina après une visite au Upper Canadian village. Belle journée pour mon amour, notre capitaine est comblé et heureux!  
Aujourd’hui c’est le 3 juillet, les écluses américaines Eisenhower et Snell sont passées sans aucune attente ce qui nous confirment encore une fois que l’on doit faire nos propres expériences, car selon les rumeurs, les éclusiers américains pouvaient nous faire attendre plusieurs heures sans se soucier de nous petit voyageur.
Sur ce, malgré les jours de pluie, l’équipage est au meilleur de sa forme. Les habitudes ancrées, les manœuvres connues, l’espace respecté, les limites de chacun clairement nommées, la vie est belle et désirons garder cette énergie pour continuer à naviguer dans les eaux du Québec et  faire briller nos yeux. Qui est heureux!










Dernier examen d'écriture






 


















 




lundi 10 juin 2013

J'ai pour toi un lac...


Arrivés avec des températures exceptionnelles en Ontario, notre envie de partir découvrir le lac pressait. Par contre, la réalité nous a vite rattrapés; nuits très froides, vents instables, jours de pluie à 12 degrés, attaques par des bestioles éphémères… La sagesse a donc parlé et avons pris notre temps tandis que les aléas de la vie à bord ont tout simplement continués. Laurent et Martin ont aidé Louis à préparer et mettre à l’eau la Nef des rêves. Laurent a reçu conseils et cadeaux pour la pêche de la part de Tony et lui a offert un dessin pour démontrer sa reconnaissance. Par sa beauté, la nature oblige à observer, sourire aux lèvres, une bernache avec ses petits, des poissons se faire la guerre dans l’eau cristalline en-dessous du voilier ou bien les canards malards protéger leur femelle. Rapidement les quelques sorties sur le lac ont conquis notre cœur; les paysages, les îles, la couleur de la nature qui reprend vie au printemps, la qualité de l’eau, l’espace pour naviguer à voile, les ancrages, les rencontres, les échanges sincères confirment notre choix. Seules les petites bêtes éphémères parviennent à nous faire sortir de nos gonds. Ces bestioles volantes ont vraiment  seulement leurs noms de poétique, soyez assurés! Ces êtres infâmes, presque sans vie naissent à fleur d’eau et viennent  choir sur les voiles, les poulies, le pont et sur nous aussitôt que le vent devient nul.  Impossible de les faire partir, même nos gestes se rapprochant de la folie n’y parviennent. Après les no see hums des USA, voilà les « éphémères », une chance qu’elles ne piquent pas celles-là.
Ayant notre camion, nous visitons Ottawa, la grande Capitale et trois de ces nombreux musées. Cette petite virée de trois jours à l’hôtel sans aucune responsabilité fait grand bien. Musées de la Guerre, de la civilisation et celui des Beaux-Arts canadiens permettent les échanges, les prises de conscience, ouvrent l’esprit critique et développent nos goûts. Un vrai bain de culture enrichissant!
La fin de semaine avant notre départ sur le lac, nous la passons sur la Nef. Laurent est aux anges, barrer et trimer le genoi de ce paquebot à voile, lui permet de mettre à profit et développer ses compétences. Quelle fierté de le voir aller avec confiance en respectant avec concentration les demandes du capitaine. Nous avons la chance de connaître les amis de la Nef, Aventura et Raftan, ancrés à Cedar Isle.  André et France, de Aventura sur leur retour d’un voyage de 6 mois en partance des British Virgin Isles ainsi que Patrice, Julie et leurs 2 garçons de Raftan revenus d’un périple de 1 an en juillet dernier avec encore les yeux pétillants ont été pour nous des rencontres signifiantes où les échanges sincères, sans prétention autour d’un excellent repas restent gravés. Merci, vous êtes inspirants! En plus, Laurent s’est amusé avec 3 gars de son âge.
Prêts pour la découverte, la température se stabilise pour quelques jours, notre carte est annotée de commentaires, de conseils, d’endroits à visiter,  (Thanks to, La Nef, Raftan et Maximo Alexandro…) les cales sont pleines. Nous partons… J’aime cette sensation!
Nous débutons par la Bay of Quinte vers l’ouest en remontant le vent jusqu’à Prinyer cove, un petit ancrage à l’allure d’un bras de mer. Fou! Instantanément, c’est l’été avec sa chaleur, son goût de sauter à l’eau ainsi que le port du maillot et douche à partir du boyau d’eau de mer-douce un peu froide à 20 degrés mais bon. Tout ça existe encore! Ensuite, direction Picton en remontant le vent sud-ouest. Wow! Quel bel endroit à naviguer! Coup de cœur pour l’équipage, c’est ce qu’on voulait; voile pure, chaleur, espace et paysages. Bête Féroce nous étonne encore une fois, dans ces conditions, il n’est pas trop petit mais plutôt le nôtre, performant, fiable et bien équipé. Heureux hasard, le Canadians cheese Festival and wine a lieu. Cet après-midi d’été bien arrosé dans un environnement convivial et festif oblige Laurent à nous reconduire en zodiac au tangon en regardant les tortues. Malgré les vents annoncés, nous quittons et tentons de nous rendre à Belleville. Les 20 nœuds de face, nous font apprécier notre arrivée la marina. Le temps change, la nuit est froide, le vent continue de souffler, direction Trenton CFB marina. Nous sommes accueillis par un jardin nautique d’algues et un commodore  sympathique. Il nous conduit gentiment au Musée national airforce du Canada. Tout de même impressionnants et fascinants ces engins. Au-dessus de nos têtes des avions Hercules s’entrainent gaiement en brûlant du pétrole tandis que pendant ce temps, d’autres humains comptent les gouttes d’eau utilisées...(Réflexion du capitaine!) Dans cette baie, des cygnes font la valse, un lapin nous salue et les marmottes courent comme à la guerre. Tout près, c’est le canal Murray, notre destination. Soudain, plus de vitesse, des algues même dans 13 pieds d’eau s’entourent dans l’arbre et l’hélice. Pas drôle du tout! Peu de contrôle, des algues partout. Martin fait des manœuvres pour nous libérer de ces longs filaments. Le moteur n’aime pas ça et a chaud, on regarde les cartes et nous nous dirigeons, à la marina de Trenton au centre-ville, l'endroit le plus proche. Une fois attachés, Martin saute à l’eau avec son wetsuite  et couteau de plongée et va recueillir les intrus bien entortillés. Définitivement, l’accès au Canal Murray nous y est refusé par la présence de ces algues en nombre exponentiel. Cet événement nous amène à planifier notre itinéraire de navigation en privilégiant la découverte du côté est et sud du lac qui d'ailleurs depuis le début nous ont été fortement recommandés par les marins de la place. C’est donc dans la bonne humeur retrouvée malgré la pluie et le froid que je nous cuisine un gâteau au citron, que Martin joue dans le moteur et que Laurent fait ses examens finaux.
Moment stratégique de pêche 
Rencontre mythique
Cedar Isle
Marina de  Kingston
  
Musée maritime de Kingston
Notre petit café dans le Vieux Kingston 
Toute une équipe!

Enfin un vrai casque jaune!
 


Mignon!


Sculpture présente sur le 20,00$


Capitaine pickup


En direct du Musée de la civilisation...


À la barre d'un 45 pieds...


À la barre d'un 29 pieds...

À la barre d'un 9 pieds...

Vitesse et rire...


Dodo emmitouflé


De la V'limeuse à Dingo, lecture passionnante!

Pas juste aux USA qu'il y a des ponts...

Aux commandes d'un Snowbird

Gigantesque...


Pas facile la vie de marin...

Martine, Martin et Laurent