Bête féroce

Bête féroce

lundi 28 janvier 2013

Vous pensez que je suis en vacances d'école, bien non! Voici un texte traduit de l'anglais qui explique 
l'histoire de Fort Lauderdale..

L’histoire de Fort Lauderdale

Depuis cinq mille ans, des personnes ont façonné Fort Lauderdale car il y avait beaucoup de ressources naturelles. Mais ce dont je veux vous parler, ce sont les années à partir de  1905 jusqu’à aujourd’hui…

Tout d’abord en 1906,  Napoléon Bonaparte Broward est convaincu que construire des fermes et drainer le canal permettraient de nourrir la nation dans les Everglades. Il fait de la publicité et environ mille citoyens sont venus s’y installer en 1911. Par contre, les sols étaient des énormes marais.De ce fait, les terrains se sont effondrés et ont brûlé…

À coup sûr, ils ont fait des canaux pour draguer les marais et ceux-ci ont empilé la terre sur le bord de la mer. Les villageois ont continué à draguer et tranquillement les terrains ont pris forme et l’agriculture s’est développée de façon surprenante. Donc, c’est aujourd’hui un bord de mer où il y a des maisons et des bateaux. Le climat tropical attire des vacanciers fortunés comme Franklin D. Roosevelt et Henry Ford qui sont venus pratiquer le golf, la pêche et la navigation. Avec tous les touristes, d’autres terres se sont construites et le prix de celles-ci ont grimpé de façon spectaculaire…

Pour la deuxième fois, en 1926 pour cause d’une tornade, Fort Lauderdale a subi un effondrement des terrains et de l’économie. Mais vers 1940, le gouvernement a mis des fonds pour construire des routes, le Port Everglades, des accès à l’océan et compléter l’Intracostal.

Savez -vous que durant la deuxième guerre  mondiale,  Fort Lauderdale a servi  de base militaire.  Après la guerre plusieurs combattants se sont établis à Fort Lauderdale…

Quoi qu’il en soit, Napoléon Bonaparte Broward a réalisé son rêve. Je pense qu’il faut toujours poursuivre ses souhaits pour qu’ils deviennent une réalité…
                                                       
                                                                                    Laurent 
Laurent fait un spectacle de Diabolo à la plage.

Ces poissons sont faits à partir de 20 000 bouteilles recyclées.


vendredi 25 janvier 2013


16 au 22 janvier 2013
C’est le départ vers Fort Lauderdale par l’Intracostal, nous avons 160 miles nautiques à faire. Pas de stress, pas d’obligation car chaque jour est vécu intensément sans penser que nous devons vite arriver à tel endroit car c’est là le bonheur. Notre défi est de tendre vers la philosophie « Carpe Diem » afin de saisir l’instant présent; plutôt rare dans une vie active de métro-boulot-dodo!

Bête Féroce se porte à merveille, c’est notre maison.  Étonnamment, nous ne sommes pas à l’étroit et la vie à bord est harmonieuse. Des mises à jour régulières  où écoute et respect se côtoient sont pour nous gage de réussite.

Lors de notre premier ancrage au sud de Merrith Isle, des dauphins nous accueillent et assistent à notre première baignade dans une eau à 27 °C.

Vero Beach à tangon fut pour deux nuits notre petit paradis. Des vents de 30 nœuds nous ont permis d’apprécier cet endroit protégé où repos, calcul de consommation (eau, diesel) et vérifications techniques ont été faits.

L’école se vit à tous les jours, Laurent est impliqué. C’est tout un privilège d’enseigner à son fils, c’est beau, c’est grand! Pluie abondante toute la journée jusqu'à  Hobe Sound où l’ancre est jetée juste en dehors du chenal. C’est calme, on s’assèche, le vin est apprécié ainsi que la nuit.

Après 11 ponts à faire ouvrir, Palm Beach, près de Peanut Isle, a été le moment où Laurent  a vraiment pris conscience de la réalité quotidienne qui s’annonçait. L’eau est plus claire que dans une piscine, c’est complètement fou. Vite à l’eau avec masque et tuba! Les émotions sont intenses. Wow!

La route se poursuit vers Boca Raton, luxure et démesure attirent notre regard pendant que nous attendons l’ouverture des 8 ponts sur 11 miles nautiques. C’est assez pour aujourd’hui, ancrage et baignade. Laurent prend une conche, se pratique avec son harpon en suivant les conseils de Martin.

 76 Henricks Isle, Fort Lauderdale est notre adresse pour environ 3 semaines. Les gens nous accueillent chaleureusement. La vie ici est simple, rien à voir avec la richesse. On s’adapte à notre nouvelle réalité de boaters. Les gens sont fascinants, intéressants et intéressés. L’anglais est notre quotidien. Laurent pratique son anglais et son diabolo avec Benjamin qui vit sur son catamaran avec sa famille depuis 5 ans et pour se ramasser de l’argent, fait des spectacles de jonglerie et d’uni-cycle à la plage. Jogging jusqu'à la plage, épicerie en zodiac par les canaux, marche, vélo prêté, voile sur l’océan et température merveilleuse sont notre réalité. Le bonheur…








mardi 15 janvier 2013

Harbortown marina, Orlando, Floride




Voici des nouvelles depuis notre départ de Riki début janvier…

Le 4 janvier, c’est la visite d’au revoir à Laval mais surtout les 80 ans de mamie Yo. Maman, tu es tellement belle  à voir aller, tu t’émerveilles toujours.

Du 6 au 8 janvier, c’est la route vers Orlando où 3000KM nous attendent.  L’équipage est prêt. Tout se passe à merveille. Laurent voit son 1er palmier. C’est la réalité qui prend sa place. Sandales, shorts et crème solaire remplacent les bottes et les manteaux d’hiver. Personne ne se plaint de ce changement radical. Dès notre arrivée à Harbortown Marina, c’est la préparation pour la mise à l’eau. They are so professionals! 

Encore quelques jours pour préparer le voilier avant notre départ vers le Sud de la Floride. Les journées sont très bien remplies. L'anglais est notre quotidien. Tout le monde est heureux et la vie à bord s'installe facilement. Bientôt plus de voiture, seulement Bête Féroce, notre annexe et nos jambes pour les prochains 6 mois.

Notre aventure au pays de nulle part se poursuit…




Martine, Martin et Laurent