Nous quittons la Floride avec le sentiment d’en avoir profité
pleinement. Heureux d’avoir découvert la Côte Est et les Keys, nous savons
maintenant, selon notre expérience, que ce sont des lieux pensés, organisés et
développés pour les bateaux à moteur et les bateaux de pêche. Il y a très peu
de communautés de voile. Pour nous qui aimons réellement naviguer à la voile,
ces eaux sont davantage un passage vers une destination où le moteur est
l’élément clé. Déception? Non, pas du tout car dans tous voyages de découvertes,
l'ouverture, les ajustements et l'appropriation de nouveaux sentiments permettent de vivre ce quotidien pour ensuite en faire une appréciation selon nos attentes et
désirs. Maintes gens, apprécient ces lieux et ses habitants qui y
vivent y sont pleinement heureux. Pas de
jugements, juste certains constats analysés avec nos yeux.
Alors...
Au revoir Cocoa beach…
Au revoir Harbortown Marina…
Avant de dire: « Bonjour Lac Ontario … »
La météo nous fait un pied de nez avec sa pluie et ses vents.
Seule consolation, moins de chaleur pour affronter les tâches physiques qui nous
incombent. La liste est longue… Jour 1 : Grâce à quelques dollars
américains, la sortie de l’eau avec le travel lift ainsi que le nettoyage de la
coque sont un jeu d’enfant. L’équipe de Harbortown se charge de déposer avec
minutie Bete (lire ici Biti) sur son berceau. C’est ensuite que les vraies tâches débutent.
Transport du voilier sur le terrain de la marina afin de baisser le mât. Entre
2 orages, le temps presse, Martin débute son installation (durée 2 heures)
tandis que Laurent et moi défaisons le dodger et dégonflons l’annexe, la lavons et rangeons le
tout. Tout de suite après un petit en cas, c’est le temps de baisser le mât.
Martin a son casque blanc et indique à ses 2 casques jaunes les manœuvres à effectuer.
Victoire! Pas trop vite, il faut tout attacher selon les règles l’art, ici les nœuds
se doivent d’être résistants à la longue route. Pas de nonchalance, que de la
rigueur, s’il vous plait. Resto et dodo à l’hôtel. Jour 2 : Encore sous
les orages et quelques éclaircies, Martin défait le mât de radar, le bossoir et
poursuit sa tournée infernale de nœuds et de vérifications méticuleuses. Tout se
doit d’être parfait en suivant un ordre précis. Ensuite, c’est au tour du
camion de se parer de ses plus beaux atours avec ses banderoles oversize load et ses 2 gyrophares jaunes. Laurent fait l’école et je
m’occupe de finaliser l’impression des permis pour chaque état. Que de travail!
Que de détails à régler! Que d’énergie! Ouf!Cependant, quelle famille nous
sommes! Wow! À trois, c’est plus facile, plus doux, plus simple et ces
souvenirs communs feront partis de chacun de nous à jamais.
Sur la route, le capitaine Pick-up
m’épate énormément. Non seulement, il a de grandes habiletés à la voile et que
son système ingénieux pour baisser le mât est épatant. (Je confirme qu’il n’a
pas trouvé son jonc dans une boîte de céréales) Sa capacité à nous amener à bon
port sur la route est également surprenante. Merci capitaine! Avec toi, dans cette
aventure, nous nous savons en sécurité.
Bravo! Encore une étape franchie avec brio! Le Canada se prépare à vous accueillir avec des températures printanières et peut-être estivales... Bien contente d'avoir de vos nouvelles! Hâte de te voir ma chère Martine! Tu es resplendissante sur tes photos comme les 2 autres membres de l'équipage. Au plaisir de te lire. XXX à vous 3
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