Bête féroce

Bête féroce

vendredi 25 janvier 2013


16 au 22 janvier 2013
C’est le départ vers Fort Lauderdale par l’Intracostal, nous avons 160 miles nautiques à faire. Pas de stress, pas d’obligation car chaque jour est vécu intensément sans penser que nous devons vite arriver à tel endroit car c’est là le bonheur. Notre défi est de tendre vers la philosophie « Carpe Diem » afin de saisir l’instant présent; plutôt rare dans une vie active de métro-boulot-dodo!

Bête Féroce se porte à merveille, c’est notre maison.  Étonnamment, nous ne sommes pas à l’étroit et la vie à bord est harmonieuse. Des mises à jour régulières  où écoute et respect se côtoient sont pour nous gage de réussite.

Lors de notre premier ancrage au sud de Merrith Isle, des dauphins nous accueillent et assistent à notre première baignade dans une eau à 27 °C.

Vero Beach à tangon fut pour deux nuits notre petit paradis. Des vents de 30 nœuds nous ont permis d’apprécier cet endroit protégé où repos, calcul de consommation (eau, diesel) et vérifications techniques ont été faits.

L’école se vit à tous les jours, Laurent est impliqué. C’est tout un privilège d’enseigner à son fils, c’est beau, c’est grand! Pluie abondante toute la journée jusqu'à  Hobe Sound où l’ancre est jetée juste en dehors du chenal. C’est calme, on s’assèche, le vin est apprécié ainsi que la nuit.

Après 11 ponts à faire ouvrir, Palm Beach, près de Peanut Isle, a été le moment où Laurent  a vraiment pris conscience de la réalité quotidienne qui s’annonçait. L’eau est plus claire que dans une piscine, c’est complètement fou. Vite à l’eau avec masque et tuba! Les émotions sont intenses. Wow!

La route se poursuit vers Boca Raton, luxure et démesure attirent notre regard pendant que nous attendons l’ouverture des 8 ponts sur 11 miles nautiques. C’est assez pour aujourd’hui, ancrage et baignade. Laurent prend une conche, se pratique avec son harpon en suivant les conseils de Martin.

 76 Henricks Isle, Fort Lauderdale est notre adresse pour environ 3 semaines. Les gens nous accueillent chaleureusement. La vie ici est simple, rien à voir avec la richesse. On s’adapte à notre nouvelle réalité de boaters. Les gens sont fascinants, intéressants et intéressés. L’anglais est notre quotidien. Laurent pratique son anglais et son diabolo avec Benjamin qui vit sur son catamaran avec sa famille depuis 5 ans et pour se ramasser de l’argent, fait des spectacles de jonglerie et d’uni-cycle à la plage. Jogging jusqu'à la plage, épicerie en zodiac par les canaux, marche, vélo prêté, voile sur l’océan et température merveilleuse sont notre réalité. Le bonheur…








1 commentaire:

  1. Chanceux, va! Vous nous faites rêver et je tellement contente pour vous: "Toucher à ses rêves". voilà votre réalité! Génial!
    Je vous embrasse à pleins bras!
    Gabrielle xxx

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Martine, Martin et Laurent